L’héroïne principale, une caryatide, naît un beau matin avec ses angelots au milieu d’une bataille de roses, face à la mer : elle soutient le balcon d’une villa dont l’auteur est tombé amoureux en flânant le long de la plus belle Promenade du monde. Témoin d’une époque heureuse, avec son petit toit de tuiles vernissées roses, la maison contemple inlassablement la baie des Anges et prête sa terrasse ombreuse aux passants illustres, qui déposent leurs rêveries aux pieds de la statue…
« Si Peau d’âne m’était conté / J’y prendrais un plaisir extrême (…). »
C’est bien d’un conte qu’il s’agit, puisque Ondine tutoie les princes et n’hésite pas à quitter son socle pour aller valser au carnaval. Pour autant l’Histoire ne perd jamais ses droits, et les angelots se disputent moins à coup de fleurs que d’idées. Si Sarah, la fille de l’auteur, pose des questions graves, le dialogue reste léger comme une bulle de savon, qui s’irise au soleil de Nice et reflète cette lumière argentine qu’ont tant aimée Nietzsche, Maeterlinck, Matisse, bien d’autres encore…
Paris, 2005, 222 p., 21 x 14 cm.
ISBN :2-911671-01-5
15€