Mickaël Parienté (Hebrew: מיכאל פריאנטה) est un auteur, éditeur et chroniqueur franco-israélien. Il est né en le 6 juin 1947 à Meknes, Maroc, au temps de la présence française. Ses romans, récits et tribunes sont publiés régulièrement en Israël et en France. Il est membre du syndicat des journalistes de Tel Aviv member of Tel-Aviv Journalists Association.
Il a vécu jusqu’à l’âge de quinze ans dans l’ancien Mellah de Meknes, au Maroc. Trilingue, (judéo-arabe, hébreu, français) depuis sa première enfance, il babille ses premiers mots, en arabe judéo-marocain ; il apprit l’hébreu au Talmud Torah en lisant des psaumes et des prières, et fait ses études primaires en français à l’Alliance Israélite Universelle.
Après ses études secondaires dans le village de jeunes Nitsanim, internat agricole, il étudie l’électronique à l’École de l’Armée de l’Air d’Israël. Il poursuit, dès la fin de son service militaire, puis, une formation de deux ans en Suisse, dans les télécommunications. Il travaille sept ans chez Tadiran, comme directeur d’installation de centrales téléphoniques publiques et y publie deux ouvrages qui ont servi dans les écoles Bezeq pour la formation de techniciens en télécom. Il a développé une méthode séquentielle pour simplifier l’étude des fonctions d’une centrale téléphonique
Il crée en 1978 sa propre société Technical writing (Documentation technique) et offre des services à l’industrie électronique ainsi qu’au ministère de la Défense d’Israël.
En 1979, il crée Hayofi, magazine de beauté et d’esthétique, l’un des premiers dans le genre qui fut publié par abonnement au sein des esthéticiennes et des visagistes pour femmes, puis aux kiosks de journaux partout en Israël.
En 1980, il fonde les éditions Stavit, y publie des ouvrages littéraires et ethnographiques, en hébreu et en français. Il devient ainsi l’un des rares éditeurs francophones en Israël. En parallèle, il mène une carrière d’autodidacte en graphisme. Il a été directeur artistique de plusieurs magazines, dont Moznaïm, du syndicat des écrivains, Politica initié par le parti Meretz, Mifagash, périodique littéraire hébreu-arabe…
Installé en France depuis 1988, il y poursuit son activité éditoriale et publie principalement des traductions d’auteurs israéliens en français. En parallèle, il a été durant plus de trois ans directeur artistique de Familles & éducations], mensuel tiré en un million exemplaire pour l’UNAPEL, association des parents d’élèves de l’enseignement libre.
En 2006, Mickaël Parienté soutient à l’Université Paris 8 une thèse de Doctorat : La littérature israélienne traduite en français et publiée entre 1948 et 2005 – Étude bibliographique et socio-littéraire qu’il obtient avec la mention « Très honorable et félicitations du jury ». Dans le cadre de cette thèse, il publie deux ouvrages bibliographiques : 2000 titres à thème juif – 1420 auteurs, préfacé par Emmanuel Le Roy Ladurie, 1996, éd. StavNet, et Littératures d’Israël, 2003, ed. StavNet. Il développe un moteur thématique de recherches bibliographiques contenant une base de données recense la totalité des œuvres israéliennes, traduites en français, de 1948 à 2005. Sa mise à jour et sa mise en ligne est en cours.
Mickael Parienté consacre, en Israël comme en France, une grande partie de sa vie à créer des ponts entre les cultures française, arabe, juive, israélienne et palestinienne. Médiateur culturel et entrepreneur, il a conçu et réalisé des projets culturels, dont : Galerie Stavit – Arts contemporains israélien ; Lectures – Club littéraire et artistique du judaïsme contemporain ; L’Autre parnasse – Librairie café méditerranéenne ; Salon du livre de Genève – Stand Israël hôte d’honneur 1998 ; היופי – ירחון ישראלי לאסטטיקה (Hayofi – Mensuel israélien d’esthétique) ; Deux voies pour la paix.
Dans le cadre de ses éditions, il publie essentiellement des ouvrages littéraires et ethnographiques, en hébreu ainsi qu’en français, dont un coffret de 4 beaux-livres réunis dans un coffret consacré aux Juifs du Maroc : La vie juive au Maroc – Arts et traditions, ouvrage collectif publié en coédition avec le Musée d’Israël ; La Saga des Familles des Juifs du Maroc, de Joseph Tolédano, Proverbes Judéo-marocains, réunis et commentés par Hanania Dahan (deux tomes en judéo-arabe et hébreu).
Il écrit des histoires, des romans et des tribunes en français et en hébreu qui sont publiés régulièrement en Israël et en France.
Sa mère, Séti, appartenait à la famille Amar, une lignée de grands rabbins et notables de la communauté juive de Meknes. Elle mourut à l’âge de 25 ans, laissant son mari, Jacob Parienté âgé de 27 ans, et quatre enfants : Prosper, 7 ans et demi (peintre et cinéaste, il vit à Los Angeles), Maurice, 4 ans (pâtissier, il décède à Haïfa en 2017), Mickaël, 2 ans et demi (écrivain et éditeur, il vit à Paris) et Myriam (décédée 7 mois plus tard). De sa première femme, Myriam Cohen, il a une fille : Stavit, mariée à Meir Shirazi et trois petits-enfants : Maya, Noam et Amitai. En 1990, Mickaël Parienté épouse Adriana Masel, née à Buenos Aires, quatrième génération argentine de familles juives : Masel et Braunstein provenant de Russie au XIXe siècle. De son premier mariage, Adriana a deux filles : Ami et Midori ainsi que trois petits-enfants : Thomas, Éduard et Adrian.