Memoire d’une communauté disparue A l’Ombre des murailles illustre une mosaïque vivante de souvenirs qui relate toute une histoire familiale, dans le mellah (quartier juif) de Meknès au Maroc. Un quartier où les jnoun (esprits) terrorisaient la population et les diables (Anges de la Mort) ne faisaient aucune distinction entre enfants et parents, jeunes et vieux, bons et méchants, pauvres et riches, croyants et agnostiques…
Les « souvenirs d’enfance » sont imprimés à jamais dans notre conscience. Ils reviennent dans cet ouvrage, comme dans des rêves, avec des images nettes, parfois floues et souvent bizarres. Le cadre et les personnages sont authentiques. L’époque se situe dans les années cinquante et soixante du siècle dernier. Le narratif s’inscrit dans une intention littéraire, l’enfant court après l’adulte, l’incitant à raconter le passé, sans complaisance et sans nostalgie. Le récit se tisse dans un univers de proverbes qui ont nourri la jeunesse du narrateur. Au-delà de l’histoire d’une famille et de ses secrets, ce livre perpétue la « mémoire collective » d’une communauté aujourd’hui dispersée aux quatre coins du monde.
Paris, 2015, 200 p., 20,2 x 13,2 cm. ISBN: 2-911671-61-9
20€
Ouvrage traduit / Publié en : Hébreu